Méthodologie et approche

Depuis mercredi soir, j’ai enfin accès à la plate-forme ! Il faudra donc faire avec ces trois semaines de moins. J’explore donc très rapidement la plate-forme pour trouver le point d’entrée et les premières démarches à réaliser.

Savoir où l’on va et comment nous allons pouvoir y parvenir.
On nous propose de commencer par une unité de méthodologie. Intéressant parce que l’approche est complètement différente du master Aigeme (bien que je ne sois pas sûre qu’il s’agisse d’un choix assumé pour ce dernier …). Ici, nous somme pris par la main afin de réfléchir sur les spécificités de la distance et sur les questions méthodologiques. Quelles sont les compétences nécessaires pour suivre une FAD et quels sont les écueils fréquents ? Puis plus précisément, quelles sont nos compétences et où se situent nos points faibles ? Comment allons-nous nous organiser ? Quelles sont les alternatives ? Etc. Des activités diverses et une participation aux forums jalonnent cette unité et permettent un réel questionnement. Elles peuvent sembler trop directives ou laborieuses pour certains participants (on nous demande par exemple de passer en revue l’ensemble des cours de l’année pour fixer dans un document une synthèse les informations relatives aux modalités et aux travaux demandés). On pourrait effectivement nous fournir directement ces renseignements mais il est alors probable que certains d’entre nous n’auraient pas une représentation très juste de l’année à venir et du travail à fournir. C’est un travail dont j’ai ressenti la nécessité puisque j’ai déjà construit une carte du Master postée dans le billet précédent.

Quel est le pendant de ce cours dans le master Aigeme ? Rien ! Ou plus exactement le manque. Que s’est-il passé face à ce manque ? Tout simplement le début de la constitution de la communauté d’apprentissage avec la mise en place spontanée d’outils et de partage d’informations pour pallier ce manque. Le pari, si jamais c’en est un, est peut-être risqué. Il a fonctionné l’an dernier du moins pour l’essentiel des participants.

Si j’en crois les données de la plate-forme, nous serions 478 inscrits sur le Master 1 DiL-FLE en regroupant les trois université présentes sur le campus ! Et une centaine de membres dans le groupe Facebook. Difficile de créer une communauté d’apprentissage de cette taille. Des regroupements se feront nécessairement, par université, par affinités,… ? J’ai proposé le constitution collaborative d’un Netvibes pour le Master mais étant donné le nombre de participants, je ne suis pas sûre que cette approche soit adaptée.  A suivre …

2 réflexions au sujet de « Méthodologie et approche »

  1. Bonjour Murielle
    Comme vous le constatez, c’est la première fois que je réagisse à votre journal d’apprentissage. Vous êtes tellement dans le parage et l’entraide vis à vis des autres, j’oublie parfois qu’il est aussi utile de faire le point avec vous. En lissant mon message ici, encore parce que je suis curieuse de savoir de quelle forme de collaboration a pris votre Netvibes dédié à ce Master. Sont-ils nombreux à participer à cette démarche que vous avez initiées ?
    Et vous comment vous avez vécu cette première période de la formation? et parmi tous les outils que vous avez proposés, finalement quels sont les outils constitutifs de votre environnement d’apprentissage personnels ? si je vous dis que j’ai tendance à penser que vous, à priori, n’avez pas besoin de l’ue 102 pour vous organiser, me trompe-je ? Je continue à penser que ce type de dispositif aide certains profils des étudiants, mais moins ceux qui sont déjà autonome et ceux qui ne sont pas du tout (apprendre à distance nécessite un minimum d’autonomie, rien que la motivation, et la disposition d’être aidé)….
    En tous cas, merci de nous aider dans l’accompagnement de ceux qui en ont besoin !
    Yuchen C

    • Bonjour Yuchen,
      Merci de ce retour. Savoir qu’un regard est porté sur son travail, par des pairs ou des experts est toujours important et motivant.
      Effectivement, j’ai proposé un certain nombre d’outils et de collaborations avec, disons, plus ou moins de bonheur ! Peu de participants du master connaissaient Netvibes, je suis donc plus ou moins seule à l’entretenir. Je sais que certains (nombreux ?) l’utilisent. J’ai consigné mes réflexions par rapport à cette démarche dans un billet Culture numérique et représentations. J’ai proposé une autre collaboration sur une carte mentale que j’ai construite sur la base du cours de grammaire pour que chacun puisse la compléter et l’enrichir … sans aucun retour dans ce sens mais avec des lecteurs qui ont apparemment apprécié de lire l’information sous cette forme ! Une quarantaine de participants se sont enregistrés sur la carte de géolocalisation et 42 ont répondu au questionnaire sur les langues parlées et leur statut pour cette promo 2013/2014.
      Une adhésion en demi-teinte donc… Des pistes peut-être : peu de gens finalement sont habitués à ce type d’outils, beaucoup ont un emploi du temps très chargé, certains sont ici non pour découvrir ou creuser mais pour valider des compétences acquises par l’expérience, les démarches collaboratives ne conviennent pas à tous ou ont plus de chance d’aboutir lorsqu’elles font partie du scénario pédagogique ?
      Dans mon EAP, Netvibes arrive en tête : je l’utilise depuis plusieurs années, c’est un peu mon bureau. J’ai plusieurs dashboards (un par thématique), je garde mes références, ressources, je consigne mes notes, je consulte mes flux RSS, … sous une forme qui reste structurée et qui me convient très bien. Sinon, j’utilise Scoop.it et Pinterest pour la veille et Delicious pour conserver les articles de fond qui m’intéressent. Mon ePortfolio fait lui aussi partie de cet environnement.
      En regardant la vidéo de Monique Linard, Apprendre à apprendre, on constate qu’en 2001, l’essentiel était déjà dit sur les FOAD. Ce qui a changé peut-être, c’est la prise en compte de ces caractéristiques avec des démarches comme l’UE102. Je suis persuadée qu’elles sont d’une grande aide pour beaucoup. Pour les autres et c’est bien là l’intérêt des FOAD, un survol rapide suffira. J’apprécie l’espace de discussion qui s’est ouvert dans cette unité – étant donné la diversité des participants du master, c’est très enrichissant – mais aussi le climat que vous lui avez apporté.
      Murielle

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