Utilisation de la vidéo pour les tutoriels

videoQu’est-ce qui motive le choix du format d’un tutoriel et plus largement d’une ressource à visée pédagogique ? En d’autres termes, quels sont les critères qui déterminent l’adéquation du format d’un support à son usage et plus précisément à quel type d’usage doit-on réserver la vidéo ?
Le module 3 d’eLearn2 a fait la part belle à ce format : beaucoup de participants ont choisi de produire un tutoriel sous cette forme. La première motivation est sans doute liée au fait que les  outils de présentation de type diaporama ou Prezi sont plus courants et probablement déjà expérimentés.

Mais au-delà de cette motivation, si je m’observe, lorsque je découvre un nouveau service, j’attends  :

  • en premier lieu de voir des réalisations, je cherche la galerie ou des exemples et je décide ou non d’aller plus loin.
  • J’apprécie ensuite de voir une vidéo rapide sur l’utilisation du service. Il ne s’agit pas pour moi, à cette étape, de réellement savoir utiliser l’ensemble de fonctionnalités mais plutôt d’obtenir une vue globale du fonctionnement et de me faciliter l’entrée dans le service lorsque je déciderai de l’utiliser. Si sa mise en œuvre est suffisamment simple ou adaptée pour moi, je continue. La contrainte des 5 minutes qu’on nous propose dans le module 3 est intéressante de ce point de vue. Je vois bien que j’ai tendance à zapper lorsque je joue une vidéo dont je ne suis pas sûre que le sujet m’intéresse et que je vois le compteur dépasser les quelques minutes…
  • Enfin, pour l’utilisation, je préfère un document sous forme textuelle comme mémoire ou pour plus d’explications si l’utilisation est complexe. Dans cette forme, on peut piocher n’importe où, ce que ne permet pas la vidéo. 

Le public représente probablement aussi un autre critère que j’illustre à travers un exemple : pour le master FLE que je suis cette année, j’ai proposé à mes comparses d’alimenter ensemble un Netvibes pour organiser nos informations et ressources, j’ai fourni un tuto rapide (texte et copies d’écran) pour expliquer le fonctionnement. Résultat : beaucoup se servent de l’univers mais pratiquement personne ne l’enrichit ( voir mon article Culture numérique et représentations ). J’ai posté le tuto vidéo réalisé avec le module 3 d’eLearn2 …il répond visiblement bien mieux aux attentes de ceux qui ne sont pas habitués aux outils numériques ou qui n’ont que peu de temps disponible.

Par contre, pour des tutoriels complets ou pour des supports pédagogiques autres, il me semble que les formats hybrides de type Present.me (vidéo chapitrée avec un support texte/graphique) deviennent très intéressants pour l’attention qu’ils canalisent bien mieux que de longs textes (voir le tutoriel d’Eric Willems sur Present.Me).

Web 2.0 et usages dynamiques (D9CW3)

Enseignantes : Deborah ARNOLD et Faouzia MESSAOUDI 
Description :
Ce cours doit permettre de développer une bonne connaissance des outils du Web 2.0 aux services des apprentissages. Il se présente comme une exploration, c’est une invitation au voyage que l’on saisit avec un très grand plaisir, accompagnés par deux enseignantes dynamiques et très motivantes. 
Travaux réalisés :
Pour l’évaluation de ce cours, nous avons à construire un blogue autour d’un objet d’enseignement pour un public ciblé qui doit permettre de réinvestir nos découvertes pour mettre en valeur ce thème.
Réflexions :
Voici le second cours qui s’articule autour du forum. Le scénario pédagogique est comparable à celui du cours de Christian Ollivier (Approches et usages pédagogiques) : des contenus apportés, une invitation à la recherche et à l’expérimentation sur le web puis au partage à travers des fils de discussion clairement identifiés pour finir par un réinvestissement final à travers une réalisation. Un autre point commun avec le cours de Christian Ollivier : la réactivité et la fréquences des interventions toujours encourageantes des deux enseignantes qui tutoraient leurs cours. Nous avons tous été enthousiastes et productifs sur ce cours. Bravo et merci !
Compétences visées :
Savoir analyser une ressource pédagogique d’un point de vue conception médiatique et de l’ingénierie pédagogique. 
Savoir porter un regard critique sur les sites web, les ressources pédagogiques en ligne et les dispositifs d’enseignement hybrides ou totalement à distance.
Maîtriser suffisamment les usages du web 2.0 pour pouvoir les réinvestir dans des dispositifs d’enseignement

Les arts visuels à l’école primaire (D9CW3)

Réalisation pour le cours « Web 2.0 et usages dynamiques »

J’ai choisi Les arts visuels à l’école primaire. pour réinvestir et mettre en valeur mes découvertes sur le Web 2.0. Vous trouverez mon blogue sur Eklablog ici.

Les outils du web 2.0  parcourus dans ce blogue pourront servir aux enseignants de primaire dans le domaine des arts visuels et de l’histoire des arts :

  • pour leur environnement de veille, d’apprentissage et de recherche,
  • pour créer des supports utilisables dans leurs classes
  • mais aussi, pour certains, être mis dans les mains des élèves pour leur propre apprentissage.

Pour compléter ce blogue sur les arts visuels, dans la logique web 2.O, vous retrouverez mon compte ScoopI It : Ressources pédagogiques numériques en Arts Visuels pour le primaire, mon Pinterest Idées Arts visuels et mon compte Twitter.

 mon scoopit    Mon pinterest  Twitter

Web2.0, Web 3.0

Évolution du web, où en est-on ?

S’il est possible de cerner les concepts et techniques qui jalonnent les différentes étapes du web, la définition de ces étapes elles-mêmes n’est pas consensuelle et il est très difficile de poser des repères chronologiques précis dans la mesure où les changements se font par ajouts continuels sans exclure nécessairement les fonctionnements précédents.

web 2.0 web 3.0http://artigos.rumonet.pt/web-development/web-3-0/introducao-a-web-3-0

Le web 1.0, crée au début des années 90, était surtout centré sur les documents, dans un système pyramidale allant du producteur de contenu vers le consommateur. L’internaute était passif : il consommait l’information qu’il allait lui-même chercher.

Le web 2.0 est centré sur l’utilisateur.
L’information vient jusqu’à lui (flux RSS…) et il devient acteur. Il produit et échange du contenu (blog, réseaux sociaux, …), ses actions impactent la valeur et la visibilité des documents (notoriété), il devient co-développeur (wikipédia, …) et peut produire de l’intelligence collective.
C’est un web informatif, social et collaboratif en évolution perpétuelle adossé à des évolutions techniques  (CSS 2.0, XML APIs, … ). Dans ce sens, il se rapproche de l’idée initial de l’internet autour du partage de connaissances autant qu’il s’en éloigne si l’on considère la part réel du trafic internet lié à cette activité.
Le terme est proposé pour la première fois dans le cadre d’une conférence tenue en août 2004.

Nous évoluons aujourd’hui vers le web 3.0 dont la définition reste très floue…
Pour certains, il est centré sur les données, assisté par les intelligences artificielles, c’est le web sémantique. Grâce aux métadonnées qui vont devoir redocumentaliser les données du web, des agents intelligents vont pouvoir en extraire des connaissances de manière autonome. Le web deviendra alors intuitif en prenant acte de notre fichage constant et face à nos requête ne nous renverra plus sur un contenu existant mais personnalisera la réponse en fonction de notre profil.Ce web sera accessible de partout et s’affranchira des problèmes d’interopérabilité des systèmes grâce à une généralisation du Cloud Computing (le nuage) après avoir réglé le problème de la protection des données.
Pour d’autres, il est centré sur le technologique. C’est le web des objets, il devient accessible et communique avec des objets de tous les jours (réfrigérateur, plan de signalisation, étiquettes…) et exploite toutes les possibilités de la géolocalisation. Nous pouvons nous-mêmes devenir une des interfaces de ce monde avec l’implantation de nanopuces dans notre corps.
Le web 3D, lui, diffusera des contenus 3D en temps réel sur le réseau et rapprochera ainsi le web du monde réel …
Le Web 3.0 sera vraisemblablement plus simple à utiliser, accessible de partout, à tout moment et à travers des supports très variés.
Le terme Web 3.0 est apparu pour la 1ère fois en 2006 dans un article du blog de Jeffrey Zeldman.

Concrètement, aujourd’hui, le web sémantique, c’est quoi ?
Imaginons que je souhaite connaître ce qui relie Kill Bill à Pulp Fiction … Avec les moteurs de recherche actuels, je n’obtiendrai que des réponses parcellaires et aucune synthèse.
Relfinder est un prototype de mise en relation qui s’appuie sur les données sémantiques de différentes sources ( DBmedia – indexation sémantique de Wikipédia, LinkedMDB) pour nous fournir un premier aperçu d’utilisation.
Pour voir ce que cela peut donner, il faut se rendre sur relfinder pour tester les exemples fournis avant d’en essayer d’autres.

relfinderRelfinder

D’autres sites/services utilisent déjà des structures compatibles avec le web sémantique pour stocker les données des utilisateurs : Facebook, linkedin ..avec la structure FOAF : Friend Of A Friend (vocabulaire de Ressource Description Framework ). Le jour où la totalité du web sera indexée…

Certains évoquent déjà le web 4.0

web4.0
Joël de Rosnay dévoile le Web 4.0

Et l’apprentissage dans tout ça ?
Apprendre et enseigner dans un monde hyper-connecté. Où en sommes-nous ?

Webographie

Vidéos – Société / Arts

Plus personnel. Le Web 2.0 pour apprendre, pour partager, pour collaborer, pour s’émanciper, pour participer, pour créer, pour … Ces deux vidéos The Machine is Us/ing Us et Information R/evolution  sont superbes à tout point de vue ! Comment ne pas adhérer ? Mais à quelle réalité du web réfèrent-elles ? Quelle part  représente ce type d’activité sur la toile par rapport à d’autres, plus aliénantes et moins nobles ? Humeur négative sans doute liée au troisième court-métrage en référence !